jeudi 28 mars 2013

Grande lessive

Les laveries, c'est toujours un grand moment. Y doivent toucher une prime à la faute parce qu'y en a rarement une pour rattraper l'autre, de vrais nids à coquilles.

Sur celle-ci (cliquez sur l'image pour l'avoir en grand), on a droit au grand standard du genre : les unités délirantes.

- "mn" pour les minutes. (Celui-là, on le retrouve un peu partout mais, non, désolé, les minutes c'est "min", pas autre chose).
- "kgs" pour faire plein de kilos, "kg" ça devrait faire pauvre.
- le séchoir de 10 millimètres (ah pardon, c'était 10 minutes ?)
- le point pour séparer les prix (ça, c'est les anglo-saxons, nous on met une virgule).

Et le petit bonus qui va bien, tout au fond, si si, regardez bien, "essorage" avec 3 S, parce qu'ils le valent bien.

(Plus dans la suite)

mercredi 27 mars 2013

Franchir le rubicond

Une faute très à la mode en ce moment, cette ligne rouge à ne pas franchir.

C'est pourtant pas bien compliqué de voir l'origine toute routière de l'expression : on franchit la ligne continue tracée sur la route.

Donc dans le temps on franchissait la ligne jaune et maintenant, soyons modernes, on franchit la ligne blanche.

On en reparlera quand la signalisation routière évoluera, mais pour le moment, on laisse la ligne rouge au cinéma américain (avec sa copine la ligne verte), et la ligne bleue, c'est dans les Vosges.

Restons polis

Sur l'étiquette d'un pot de confiote (j'ai oublié le parfum, désolé).

Abréger, c'est pas sans risque, faudrait voir à pas insulter le consommateur.

Paroles, paroles

(Ça a quelques années, mais c'est toujours aussi bon)

Magie de l'affichage dans le métro, une source intarissable.

Elle chantait, certes, mais à ma connaissance pas de l'opéra : très belle gamelle de Télérama qui nous offrait Dalida pour Dalila.

La bonne taille

Pas vraiment une faute, mais.

Si, historiquement, thaï est un adjectif invariable en genre et en nombre (comme continue d'indiquer mon ami le CNRTL), on a de plus en plus tendance maintenant à marquer l'accord parce que bon, quoi, y a pas de raison (voir Larousse par exemple).

Donc là, c'était plutôt "thaïe".

Je sais, ça choque l'œil, mais je pinaille si j'ai envie, je suis chez moi.

Bonne année !

Personne n'est à l'abri de la grosse boulette, en témoigne la carte de vœux de mon photograveur.

Ça fait tache…

Loi du 29 juillet 1881

- Tu t'en es bien sorti, t'as presque pas tremblé.
- Ouais ben je voudrais t'y voir, c'est super difficile à coller.
- Et "amende", t'es sûr que c'est comme ça ?
- Ben ouais, avec un A, c'est le fruit. Tu me prends pour un âne ?
- Non, non, mais y manque quand même le R à "afficher".
- J'avais plus la place, je pensais le mettre en dessous mais ça faisait bizarre.
- Et le O barré, là, c'est quoi ?
- C'est pour faire joli. Je voulais mettre un berger allemand mais c'était trop dur...

Il est frais mon poisson

- Et là, t'es sûr que c'est bon ?
- Mais oui, je te dis, on s'est fait avoir une fois mais maintenant j'ai bien compris : au pluriel, on met un S.
- Mais faudrait pas en mettre un à "jour" ?
- Ben non, on en a déjà mis un à "tout", ça suffit.
- Bon, si tu le dis...

Photo souvenir

- Eh dis, elle est bizarre cette typo, je trouve pas les accents.
- T'as qu'à coller une virgule au-dessus, on verra rien.
- Ah ouais, pas con... Mais je fais comment pour l'accent grave ?
- C'est avec deux accents aigus.
- T'es sûr ?
- Puisque je te le dis.
- Ouais mais bon, ça m'étonne. Bon allez, dans le doute, je mets rien, faudrait pas se gourer...

On fait pas salon de thé

- Chef, je crois que j'ai fait une boulette.
- Mmmh ?
- J'ai oublié le T, ça va se voir ?
- Boah, laisse filer, si ça se trouve y parlent même pas français...

A peu prêt

- Chef, chef, y a bien un S à "immobiliers" ?
- Oui, pourquoi ?
- J'ai plus la place. Vous pensez que ça se verra ?
- Noooon, penses-tu...